L’UIHJ, représentée par son président, Marc Schmitz, et par Patrick Gielen, secrétaire du bureau, Mathieu Chardon, secrétaire général, et Françoise Andrieux, présidente honoraire, ont assisté le 30 juin 2023 à Paris au 1er anniversaire de cette nouvelle profession, issue de la fusion entre les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires.
Cet événement a été célébré pendant les 8es assises du Groupement des commissaires de justice administrateurs d’immeubles de France (GCJAI), qui représente les professionnels en charge de cette activité statutaire accessoire des commissaires de justice, actuellement en plein essor.
Devant un parterre de commissaires de justice, de représentants du ministère de la justice et de hauts magistrats, Benoît Santoire, président de la Chambre nationale des commissaires de justice de France, a remercié les participants ainsi que Didier Duplaa, président du GCJAI, et a notamment salué les représentants de l’UIHJ. Il a évoqué le long parcours depuis la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui a posé les jalons de la nouvelle profession, et la promulgation de l’ordonnance du 2 juin 2016 relative au statut de commissaire de justice, jusqu’au 1er anniversaire de la nouvelle profession. « Cette première année aura été celle de tous les défis » a-t-il poursuivi, faisant référence à la fusion entre les deux professions. Il a remercié Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice de France, pour son soutien, en particulier concernant la modernisation de la profession, ainsi que la Direction des affaires civiles et du Sceau du ministère de la Justice, et son directeur, Rémi Ducout-Paolini, pour les relations de confiances qui ont été tissées, permettant déjà d’en recueillir les premiers fruits dans plusieurs domaines. Il a annoncé que la Chambre nationale des commissaires de justice de France allait mettre l’accent dans les prochains mois sur la communication, l’attractivité de la profession pour les jeunes, la formation et le numérique. Pour Benoît Santoire, « en se projetant dans l’avenir, il est évident que le rapprochement de nos deux anciennes professions va bien au-delà d’une simple addition de compétences. Nous sommes en train de créer un nouveau professionnel encore plus polyvalent, un véritable tiers de confiance.»
A sa suite, au nom du ministre de la Justice de France, empêché, Rémi Ducout-Paolini, directeur des Affaires civiles et du Sceau, a déclaré qu’il souhaitait apporter un message de confiance, d’engagement et d’unité. En un an, a-t-il constaté, « votre jeune profession, résolument tournée vers l’avenir, et portée par votre présidence et un bureau dynamique et a su devenir un acteur incontournable, tant du monde judiciaire que du monde économique. » Il a estimé que chacun des 3 700 commissaires de justice « incarne le visage d’une profession d’avenir au service de nos concitoyens ». Il a loué le travail accompli pour créer une équipe regroupant les deux anciennes professions, la rédaction d’un projet de Code de déontologie et des règles professionnelles des commissaires de justice, en cours d’examen et devant être publiés avant la fin de l’année 2023, les avancées en matière de digitalisation, et les projets relatifs à de futures nouvelles activités pour la profession. Il a assuré que le ministère de la Justice de France soutenait entièrement la Chambre nationale des commissaires de justice dans tous ses travaux, demeurait particulièrement attentif aux évolutions de la nouvelle profession « qui s’ancre chaque jour davantage dans le paysage judiciaire du pays » et qu’il n’avait aucun doute sur la capacité des commissaires de justice de relever l’ensemble des défis à venir.
L’UIHJ souhaite un excellent premier anniversaire à la profession de commissaire de justice de France et une longue vie !