Skip to main content

L’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) est l’organisme international qui regroupe les organismes de réglementation des valeurs mobilières du monde entier.  L’OICV élabore, met en œuvre et encourage le respect des normes internationalement reconnues en matière de réglementation des valeurs mobilières. Elle travaille intensément avec le G20 et le Conseil de stabilité financière (CSF) sur le programme mondial de réforme de la réglementation.

Le 16 juin, l’Organisation internationale des commissions de valeurs a organisé à Bangkok (Thaïlande) une conférence internationale. La conférence a réuni plus de 600 participants, représentant les commissions de sécurité et de change et des représentants de sociétés et d’institutions du marché des capitaux du monde entier.

La Conférence a été ouverte par M. Arkhom Termpittayapaisith, Ministre des finances de la Thaïlande, M. Thawatchai Pittayasophon, Secrétaire général par intérim de la SEC Thaïlande et M. Jean Paul Servais, Président du Conseil d’administration de l’OICV.

L’UIHJ était représentée par son premier vice-président, Jos Uitdehaag.

L’un des principaux thèmes de la conférence a été mis l’accent sur l’influence des nouvelles technologies et des innovations sur les marchés financiers. Cela s’accompagne de défis et d’opportunités et de la nécessité d’implications réglementaires protégeant les investisseurs et garantissant des marchés équitables et efficaces. Le deuxième panel, auquel l’UIHJ a participé, a porté sur « la reconstruction de l’avenir de la finance ; les actifs numériques et la preuve de responsabilité ». Les autres panélistes étaient Ian Taylor, responsable de KPMG Crypto and Digital Assets et conseiller du conseil d’administration de CryptoUK; Julia Leung, directrice générale de la Securities and Futures Commission de Hing Kong; Peter Brewin, associé de PWC et Kristin Johnson, commissaire de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis.

Cette table ronde a traversé la crise des actifs numériques et dont la valeur est passée de 3 000 milliards de dollars à 1 000 milliards de dollars. Il a été discuté de la façon dont cette diminution, les faillites et la perte de confiance des investisseurs ont affecté le développement des actifs numériques; la manière dont le marché, y compris les agents d’exécution, s’adapte à l’évolution de la situation; la nécessité d’une réglementation dans le secteur et le rôle du secteur privé. A cette occasion, l’UIHJ a pu présenter à un large public (l’OICV à travers ses 239 membres issus de 130 pays réglemente 95% du marché mondial des valeurs mobilières) le code mondial de l’exécution digitale.